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Maryvonne à Casteljaloux
21 mars 2011

lundi 10 janvier

Le weekend fut très doux.

 

 

Ça fait une heure que j'ai écrit « Le weekend fut très doux. » et je me suis arrêtée, le sourire aux lèvres, perdue dans mes pensées, dans mes souvenirs de ce weekend très doux.

 

 

Et je ne peux rien en écrire. J'ai peur qu'en passant par des mots, tout devienne plat, banal, sans éclat, sans chaleur. Que ça s'envole...

 

 

Le weekend est passé à toute vitesse comme dans un rêve et à un moment je me suis retrouvée toute seule sur le quai C à regarder son TGV qui partait. Une heure après, il m'envoyait un texto, puis un autre quand je m'endormais et ce matin en me réveillant aussi.

 

 

Et mardi soir, il revient.

 

 

A la dernière pose de samedi, j'ai mis ma lettre de démission dans le casier du chef, pas le chef de caisse, le gérant : il n'était pas là.

 

 

Vers 14 heures ; je suis passée le voir. Il était persuadé que j'avais fait ça uniquement pour le faire réagir parce qu'il m'avait mise sur le planning du vendredi et du samedi que j'avais demandé en congé. Je ne m'en étais même pas rendue compte mais je ne l'ai pas détrompé. Il fera plus attention avec les collègues ! Je ne lui ai pas dit pourquoi je partais, seulement que c'était pour une raison personnelle.

 

 

Il était drôlement embêté et il m'a demandé de faire quand même ma journée, le temps qu'il trouve à me remplacer. On a compté mes jours de congé et mes heures sup : il va me les payer en plus de mon salaire de janvier.

 

 

Michèle non plus n'y croyait pas. Elle était à la caisse à côté de la mienne quand Jean-Luc y était passé samedi. Je ne l'avais pas vu arriver. Il a posé une bouteille de champagne sur le tapis roulant en me demandant si une belle femme comme moi était d'accord pour partager une coupe avec lui après mon travail. Elle s'est retournée d'un bloc pour nous regarder d'un air ahuri parce que je m'empressais d'accepter pendant qu'il me faisait un baisemain !

 

 

Michèle pensait que c'était pour lui que je partais et elle était très inquiète pour moi que je m'emballe aussi vite. Je leur ai dit, à elle et à Rachida que j'avais trouvé un travail de secrétariat que je commençais le 24. Elles étaient contentes pour moi.

 

 

La journée a passé vite et je suis rentrée à pied. Du fond de mon lit, on s'envoie des textos comme deux ados.

 

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Maryvonne à Casteljaloux
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